Placca Marine
Marine Placca est doctorante en droit public à l'Université de Lorraine (mention de l'IRENEE "Institut de Recherche sur l'Evolution de la Nation et de l'Etat). Durant son cursus, elle a étudié les libertés fondamentales, le droit administratif, le droit international public et le droit du numérique. Début 2024, elle s'est lancée dans l'aventure doctorale pour allier ses deux centres d'intérêts scientifiques : la préservation des droits de l'Homme face à la numérisation exponentielle de la société.
Sa thèse porte sur les implications juridiques de l'intégration des systèmes d'intelligence artificielle au sein des administrations publiques, questionnant les ressources et les limites du droit pour minimiser les risques d'atteintes aux libertés et promouvoir une innovation au service de l'intérêt général. Elle s'intéresse également à la préservation de la confiance publique et au renforcement de la souveraineté politique. Elle considère qu'une régulation adaptée aux nouvelles technologies, éclairée par des impératifs éthiques, permettrait une transition numérique plus respectueuse des valeurs démocratiques.
Elle inscrit son projet dans une dynamique de recherche à impact et elle s'investit dans différents projets de recherche, en France et à l'étranger, pour travailler en synergie avec les acteurs investis sur ces sujets. Son profil de distingue par son interdisciplinarité avec la création d'un Club de médiation scientifique entre le droit et la cybersécurité (mentionner le Club RESAIA) pour sensibiliser la société civile aux grands défis du numérique. Elle est soutenue par le PEPR Cybersécurité (les mentionner) dans le cadre du Projet DefMal / France 2030 (mentionner l'ANR).
Elle a restitué l'un des ateliers ayant eu lieu à l'occasion des Assises nationales de l'Ethique du numérique en avril dernier et participe à la rédaction d'un livre blanc, qui paraitra à l'automne, pour synthétiser des pistes d'action sur le sujet (seulement si c'est pertinent et précisé pour le portrait des autres collègues doctorants présents aux Assises).
Pour elle, rejoindre l'Observatoire, c'est "contribuer à fédérer une réflexion commune pour trouver des solutions concrètes en faveur d'un avenir plus éthique, plus juste et plus durable".
