Chahutés, surchargés de travail, mal rémunérés : les élus bretons ont leurs maux à dire
Menacés, insultés, surchargés de travail : ceux qui furent les « premiers de cordée » de leurs territoires en sont devenus… les premiers de corvée. Une soixantaine d’élus bretons l’ont réaffirmé, samedi matin, à Plaintel (Côtes-d’Armor), lors de l’assemblée générale de l’Association régionale d’information des collectivités territoriales (ARIC). Qui propose des formations et des stages pour donner un second souffle à mi-mandat « et réenchanter la mission d’élu ».
« Désarroi », « trouble », « amertume » : quels que soient les mots employés, les témoignages de la soixantaine d’élus bretons présents samedi à Plaintel (Côtes-d’Armor) pour l’assemblée générale de l’Association régionale d’information des collectivités territoriales (Aric) vont dans le même sens. Ils permettent de mieux mesurer l’ampleur de l’inquiétude des maires qui s’est soldée par une impressionnante vague de démissions (62 maires et 3 500 élus municipaux en Bretagne) depuis 2020. « Le malaise des élus, cela fait dix ans qu’on en parle, explique le politiste Rémi Lefebvre, invité de l’ARIC ce samedi. Mais depuis quelque temps, on assiste à une dégradation incontestable des conditions pour exercer le mandat de maire. »
Fichiers
Liens
Publié le 14/10/2023 ∙ Média de publication : Ouest France