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Nous risquons d'avaliser des usages technologiques controversés sans aval démocratiques

Dans un article Groupe AEF info, Caroline Lequesne Roth, membre de L'OEP et maîtresse de conférences en droit public à l'Université de Côte-d'Azur, appelle à la prudence quant à la prise de position de la CNIL et dans cette succession de textes sur la vidéo intelligente en matière de sécurité.

Nous risquons d'avaliser des usages technologiques controversés sans aval démocratiques
Par JUDITH BLANES ROMAIN HAILLARD Publiée le 07/07/2023 à 10h00

Expérimentation de la vidéo intelligente pour les JOP 2024, règlement européen sur l’intelligence artificielle, proposition d’expérimentation de la reconnaissance biométrique au Sénat… Après la prise de position de la Cnil en juillet 2022 sur la vidéo intelligente en matière de sécurité, Caroline Lequesne-Roth, maîtresse de conférences en droit public à l’université de Côte-d’Azur, voit dans cette succession de textes un moment juridique important et appelle à la prudence. Les cas d’usages sécuritaires de l’IA doivent être contrôlés et évalués rigoureusement pour s’assurer d’un contrôle humain, estime l’autrice d’un livre blanc sur la surveillance des foules. Si le règlement sur l’IA voulu par les députés européens affiche des positions très restrictives sur la reconnaissance biométrique dans l’espace public, des exceptions pourraient être aménagées avant l’adoption finale du texte.

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Publié le 07/07/2023 ∙ Média de publication : AEFINFO

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Caroline Lequesne Roth

Caroline Lequesne Roth